Témoignages d’anciens élèves
Témoignages d'anciens élèves
Promotions 2009
Sonam Rodrigues
Combien d’années avez-vous étudié à l’Ecole Vinet (année d’entrée / année de promotions) ?
De 2005 à 2009.
La raison pour laquelle vous avez été amené à étudier à l’Ecole Vinet ?
J’étais dans le système public en Suisse. Cependant, j’avais besoin d’un meilleur encadrement scolaire ainsi que d’une classe plus « petite ». Après une semaine d’essai, j’ai demandé à mes parents d’intégrer cette école.
Avec le recul et la maturité, qu’est-ce que l’Ecole Vinet vous a apporté?
L’Ecole Vinet m’a apporté un bon bagage ainsi que de beaux souvenirs.
Auriez-vous quelques anecdotes?
Je me souviens d’avoir eu d’excellents profs! Je me souviens également des animateurs québécois que nous avions ainsi que les cours de théâtre d’improvisation.
Et aujourd’hui quel est votre métier ?
Après avoir achevé un parcours musical au Conservatoire de Lausanne, je me suis dirigé vers le monde de l’hôtellerie.
En 2013, j’ai suivi le cursus académique de l’Ecole Hôtelière de Genève.
A présent, avec mon diplôme en poche, je suis « Business Administrative Assistant » pour une compagnie privée en finances.

Promotions 2007
Alexander Wolhoff
Combien d’années avez-vous fait à l’Ecole Vinet (année d’entrée / année
de promotions) ?
Je suis entré en 7e jusqu’en 9e (ndlr 9H à 11H), donc trois ans. Je suis sorti de Vinet en prenant la passerelle, qui alors existait, pour entrer au gymnase.
La raison pour laquelle vous avez été amené à étudier à l’Ecole Vinet ?
La qualité de l’enseignement est sans doute une des raisons pour lesquelles
mes parents ont choisi de m’y inscrire. Pourtant, je me souviens avoir eu le
choix entre Lémania, Mont-Olivet et Vinet: j’avais passé une journée dans
chacune des institutions.
Ce qui a poussé mon choix c’est l’humanité que Vinet transmet; d’autres écoles privées suintaient les fils à papa pour qui tout était permis. Il me semble devoir beaucoup à Vinet. L’école, ses enseignants et mes camarades m’ont tous enrichi à leur manière. Si l’école m’a transmis un cadre et la rigueur de l’apprentissage, les enseignants ont eux su me soutenir quand un appui était nécessaire; consolider les fondations trop vite bâties; encourager les élans d’intérêts sans négliger de transmettre leur passion.
Mes camarades d’alors sont mes amis les plus proches aujourd’hui, ceux vers qui l’on se tourne en toute situation. Vinet a été formateur à tant de niveaux qu’il est difficile d’en faire une liste.
Et aujourd’hui quel est votre métier ?
J’ai étudié à l’EPFL et à l’Istituto Universitario di Architettura di Venezia.
Aujourd’hui je travaille à Croire avec Peter Zumthor en tant qu’Architecte EPF. Avant cela, mon parcours m’a mené à Bâle où j’ai travaillé avec Herzog & de Meuron et à Shanghai.
Auriez-vous quelques anecdotes?
Comment oublier toutes les fois où nous nous échangions, entre camarades, les travaux écrits d’allemand, se soutenant mutuellement dans notre bêtise… La professeur tolérait ce manège sachant pertinemment que d’une certaine manière nous y gagnions tous: nous réprimer aurait attisé une répulsion envers sa branche; à force de faire équipe nous apprenions les uns des autres.

Promotions 1975
Isabelle Borel Warpelin
Combien d’années avez-vous fait à l’Ecole Vinet (année d’entrée / année
de promotions) ?
7 ans, de 1968 à 1975.
La raison pour laquelle vous avez été amenée à étudier à l’Ecole Vinet ?
Beaucoup de changement d’institutrices dans le primaire (Collège de Villamont) m’ont déstabilisée. A tel point que je ne voulais plus aller à l’école!
Mes parents ont alors décidé de me faire poursuivre mon cursus à l’Ecole Vinet où j’ai débuté en classe préparatoire sous la houlette de Mademoiselle de Palézieux dont je garde un excellent souvenir.
Avec le recul et la maturité, qu’est-ce que l’Ecole Vinet vous a apportée?
Un excellent enseignement prodigué dans une ambiance bienveillante au sein de petites classes. Le plaisir d’aller à l’école.
Auriez-vous quelques anecdotes au sein de l’école?
Oui, j’en aurais plusieurs à raconter mais je n’en citerai qu’une. Elle concerne la tenue vestimentaire: nous portions toutes (l’EV était à l’époque un établissement réservé à la gent féminine exclusivement) un tablier de coton
denim qui se boutonnait sur le devant et arborait le blason brodé jaune vif « EV ». Nous n’avions alors pas le droit de porter de pantalons. En 1973 si mes souvenirs sont bons, nous avons demandé à la direction, l’autorisation d’en porter. Après avoir essuyé un refus de la part de Monsieur Hugues de Rham, bien remontées et très motivées, nous avons alors décidé de faire la grève. Nous avons toutes mis les chaises sur nos pupitres et Mademoiselle Rochat, notre professeur d’anglais, a eu la désagréable surprise en pénétrant dans la classe, de nous trouver debout derrière nos pupitres. L’air décontenancé, elle nous a dit de nous asseoir. Nous avons obtempéré en grimpant sur nos pupitres et nous n’avons plus bougé en nous contentant de dire que nous étions en grève pour obtenir le droit de porter des pantalons. De vraies suffragettes ces vinettes! Elle alla chercher Monsieur Maulaz, notre professeur de mathématiques, qui nous dissuada par son autorité naturelle de rester ainsi installées.Nous avons été collées le mercredi aprèsmidi suivant, sous sa supervision, lequel nous a infligé comme punition la rédaction d’une dissertation dont le sujet était « En courant après l’esprit, on attrape la bêtise ». Notre initiative a toutefois porté ses fruits car nous avons finalement obtenu le droit de porter des pantalons à l’école et même des jeans. Yes!!!
Et aujourd’hui quel est votre métier ?
Je suis la collaboratrice d’un chef d’entreprise d’une société pétrolière multinationale. Je gère ses affaires professionnelles et privées: agenda, secrétariat, déplacements, événementiel, lien avec les collaborateurs et les managers du groupe, etc. Je supervise une équipe de 3 personnes qui m’aident à mener à bien ma mission. J’ai la chance d’évoluer dans un milieu international ce qui me permet de pratiquer plusieurs langues. Je travaille une semaine par mois à l’étranger. En ce qui concerne la sphère privée, je gère la trésorerie, la comptabilité, administre divers biens immobiliers en Europe et supervise le personnel. Du travail de « Family Office » en somme.
Je suis aussi active dans le domaine de l’art, ayant participé à la création d’une fondation qui détient une importante collection d’archéologie, d’ethnographie, d’arts décoratifs et de peinture. Je m’occupe de la gestion des oeuvres, le transport, le stockage, l’importation, restauration, etc. J’ai un métier passionnant, très varié et chaque jour m’apporte son lot de nouveautés et de surprises.
